jeudi 30 septembre 2010

Atelier Presse Papier....invitation

14e Joutes internationales et lancement du livre d'artiste des Joutes 2009
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Heure
mardi 5 octobre · 17:00 - 18:30

LieuAtelier Presse Papier
73, rue St-Antoine
Trois-Rivières, QC

Créé par :

En savoir plusDans le cadre du Festival international de poésie de Trois-Rivières 2010, Alain Fleurent et Benoît Perreault animeront les 14e Joutes internationales. L'événement réunira poètes et artistes pour une sympathique confrontation de création.

De plus, le livre d'artiste «Lingerie sans dessus-dessous» créé suite aux Joutes 2009 et réalisé par Aline Beaudoin sera dévoilé entre la 1er et la 2ème période.

Renseignements: 819-373-1980

mercredi 29 septembre 2010

Moleskine 1999

1999

8 juillet

derrière le treillis chaque mot écrit efface un bruit ….monte une barbe d’insectes

novembre

dans la grise dentelle d’une brume matinale

des battements d’ailes déchirent l’opacité hivernale

des mots qui cognent le silence : esquisses

il fait un temps de poème

déclarations d’orages

paravents de pluie

litanie d’eau

requiem

archives

anthologie

tombeau

épiphanie

idéogrammes

voile de plomb

barques de pluie

papiers paroles

rade noyée

parfum d encre

battements d ailes

mouillure délicate

pluie oblique, averse

La magie du matin calme

Enveloppée du silence et de l’ombre du jour endormi….

J’habiterais les matins, les autres quarts sont moins généreux

Plein du vide bruyant

Plein des lumières froides ...


à suivre ...

Moleskine 2004

2004

-pli et pluie-

de petites averses pour jouer, plier, se plier à la technique, surtout jouer avec l’espace, les formes, raconter le temps qu’il fait. Être dans le temps qu’il fait, vivre pour faire de l’art et non pas l’inverse…l’averse. Créer des signes de transparence en encre d’haleine, des taches d’ombre…je m’orage et je pluie.

Des mots qui cognent le silence :

Sur un fond blanc

Les laissées

Calme oriental

Composition

Le temps qu’il fait

Le gris vent

Givre

Bruissement

Entertainment

-fils épars, logés là

poème de mer

laissé là par l’écume

journal du regard

fleurs d’ô

…………………

les nomades

Septembre 2004

J’ai croisé ma sœur, frêle, enveloppé du même cuir de peau, épais, celui de papa, peau de famille.

À suivre…….


vendredi 24 septembre 2010

Ciprian Ciucla Recycle Nest


Bucharest, September 27, 2010
RECYCLE NEST:
Ciprian Ciuclea - The consequences of the object’s interpretation process
on an objective look
Friday, October 1, 2010, 6 pm
The contemporary art gallery, Recycle Nest, presents a new event: the artist Ciprian
Ciuclea’s exhibition, The effects of the process of object interpretation on an objective look
Being a graphical artist above all, but also making video, photography, design, installation,
Ciprian Ciuclea succeeds in destabilizing the rather frail comfort of the engraving tradition in
Romania, with every one of his exhibitions and with a programmatic insistence.
Reunited under the both descriptive and abstruse title of a scientific treaty of the
Enlightenment, the works displayed at the Recycle Nest seem to be surrounded by the aura
of neutral purity of the laboratory experiment, remarkable for the technical competence, if
not even excellence. The perhaps trivial scientific information is illustrated didactically and
condensed as in a cold, terrible and autoreferential manual of medicine.
Ciprian ciuclea seems to offer an experience similar to certainty as his multiple sections cross
the eye / the look that goes from object to brain and backwards. It is the certainty offered
by a methodical series of studies and thorough experiments, and not by some accidental
revelation. I usually do not propose a project until I’m certain about what I am going to do,
how I am going to do it or how it is going to finally look like in space. […] I feel well in the
“laboratory”. It is there that I project every detail, even running the risk of failure, I play, I
improvise, and I find the optimal solutions. Only then do I propose the project, says Ciprian
Ciuclea.
Dana Gheorghiu
Event and Exhibition Officer
BUCUREȘTI,


Bucureşti, 20 septembrie 2010 (data emiterii comunicatului)
RECYCLE NEST :
Ciprian Ciuclea - Efectele procesului de interpretare a obiectului asupra unei priviri
obiective
vineri, 1 octombrie 2010, ora 18
Galeria de artă contemporană Recycle Nest propune un nou eveniment: expoziţia Efectele
procesului de interpretare a obiectului asupra unei priviri obiective, a artistului Ciprian
Ciuclea
Gravor prin excelenţă, dar făcând şi video, fotografie, desen, instalaţie, Ciprian Ciuclea
reuşeşte, cu fiecare expoziţie şi cu o insistenţă programatică, să destabilizeze confortul
tradiţiei, altfel destul de firave, a gravurii din România.
Reunite sub un titlu deopotrivă descriptiv şi abscons, de tratat ştiinţific iluminist, lucrările ce
vor fi expuse la Recycle Nest, impunând prin competenţă – dacă nu chiar excelenţă –
tehnică, par înconjurate de aura de neutră neprihănire a experimentului de laborator.
Informaţia ştiinţifică, poate trivială, e ilustrată didactic, condensat, ca într-un manual de
medicină, rece, înfiorător şi autoreferenţial.
Secţionând multiplu ochiul / privirea care parcurge traseul de la obiect la creier şi înapoi,
Ciprian Ciuclea pare să ofere o explicaţie asimilabilă certidunii. E certitudinea dată nu de vreo
revelaţie accidentală, ci ca urmare a unui şir metodic de studii şi experimente meticuloase.
Spune Ciprian Ciuclea: De obicei nu propun un proiect până nu mi-e clar ce voi face, cum voi
face sau cum va arăta în final în spaţiu. […] mă simt bine în “laborator”. Acolo proiectez
fiecare detaliu, chiar cu riscul eşecului, mă joc, improvizez, găsesc soluţiile optime. Abia apoi
propun proiectul.
Dana Gheorghiu
Event and Exhibition Officer
BUCUREȘTI

mardi 21 septembre 2010




L'Instituto Cervantès prolonge Goya

L'institut espagnol ouvre sa saison culturelle en confrontant des estampes de Goya à des œuvres contemporaines qui leur font référence.

 Des artistes contemporains espagnols ont complété « Les Disparates », la série inachevée de Goya.  photo claude petit

Des artistes contemporains espagnols ont complété « Les Disparates », la série inachevée de Goya. photo claude petit

Gravées vers la fin de sa vie juste avant son départ pour l'exil à Bordeaux et pour toujours inachevées, les « Disparates » (ainsi qu'il les nommait lui-même) sont les œuvres les plus insolites de Goya. Elles ne sont pas seulement des reprises de thèmes évoqués dans les « Caprices », les « Désastres de la guerre » ou la « Tauromachie ». Elles constituent une libération débridée de la fantasmagorie goyesque, ou le sens se dissout parfois dans la véhémence de la cruauté, de l'étrangeté, de la folie.

Elles sont exposées pour un mois à l'Instituto Cervantes de Bordeaux, dans le lieu même ou vécut Goya, avec une trentaine d'œuvres d'artistes contemporains inspirées par ces œuvres. C'est la première fois que cette confrontation soulignant l'incroyable modernité de Goya est montrée en France.

Des artistes contemporains espagnols connus comme Eduardo Arroyo, Jaume Plensa, Luis Gordillo, Manolo Valdès, Rafael Canogar ou José Manuel Broto se sont prêtés au jeu, dans un ensemble qui compte une trentaine de participations. Cette relecture des vingt-deux estampes réalisées entre 1816 et 1823 a eu lieu à partir de l'an 2000 à l'initiative du Musée de la gravure de Fuentedetodos, le village natal de Goya. Dans la continuité de l'œuvre du maître, ils ont été nommés « Nouveaux Disparates. » Goya, le portraitiste des grands d'Espagne et de ses amis libéraux était aussi un fantastique graveur. Il expérimenta cette technique alors nouvelle dès 1778 et la pousuivit jusqu'aux fameux « Toros de Bordeaux » en 1825. Pendant ses dernières années en Gironde, malgré son âge, il poursuivit ses recherches avec une audace renouvelée. Cela suffirait à légitimer leur prolongement par des travaux de gravure contemporaine d'une belle inventivité.

Exposition jusqu'au 24 septembre pour les « Disparates » et jusqu'au 23 octobre pour les « Nouveaux Caprices ». Du lundi au jeudi, de 10 à 18 heures, le vendredi de 9 à 13 heures,Instituto Cervantes, 57 cours de l'Intendance, Bordeaux. 05 57 14 26 14.


lundi 20 septembre 2010

RESEARCH: Art and a Vision: June Wayne

Exposition d'estampes québécoises à BAnQ - L'estampe: un art qui reprend ses droits

Égyptienne 3, de Francine Simonin (1994, bois gravé).
Photo : Collections de BAnQ
Égyptienne 3, de Francine Simonin (1994, bois gravé).
Ils élaborent d'abord leur oeuvre, conçue à l'envers, sur une matrice. Puis, ils sont libres de tout ajouter, tout retrancher. Les artistes de l'estampe du Québec sont au coeur d'une importante exposition qui prend l'affiche le 11 mai à la Grande Bibliothèque et au Centre d'archives de Montréal, rue Viger. On y retrouve quelque 200 oeuvres, de 88 artistes.

En principe, on a regroupé ici des estampes réalisées à partir de 1980, à l'exception d'une petite introduction consacrée aux années 1960, un âge d'or de l'estampe au Québec selon le commissaire de l'exposition, Gilles Dagenais.

Déjà à cette époque, précise-t-il, commençaient à pointer toutes les audaces qui ont explosé dans les estampes au cours des années suivantes, bas-reliefs, éclatement des cadres, etc. On y trouve du Betty Goodwin, du Yves Gaucher, du Albert Dumouchel.

Aujourd'hui, l'estampe prend comme nous tous le virage numérique, et dans bien des cas la matrice elle-même n'est plus que virtuelle. La salle de la Grande Bibliothèque consacrée à l'exposition a été divisée en quatre secteurs. Le premier, on l'a dit, est consacré aux années 1960, le deuxième réunit des habitués de l'estampe, on y voit de très belles oeuvres de Francine Simonin, de Marc Séguin ou de Louis-Pierre Bougie, le troisième est consacré aux intermittents, ces artistes parfois multidisciplinaires qui sont passés par l'estampe pour y laisser parfois des oeuvres mémorables. On y trouve entre autres une Françoise Sullivan, une Guido Molinari, une Geneviève Cadieux. Puis viennent les grands formats, Jean-Paul Riopelle, Françoise Lavoie, et enfin cette très belle pièce de Carol Bernier, Un morceau de Saturne, une eau-forte rehaussée réalisée sur la plus grande plaque possible.

Les amateurs se déplaceront au Centre d'archives de la rue Viger pour visiter la suite de l'exposition, où l'on retrouvera l'estampe numérique et des estampes faisant grand usage de la photographie. Là encore, l'exposition a regroupé les artistes sous différentes catégoriques. On y trouve donc les branchés, parmi lesquels Jacques Hurtubise, Raymonde April ou Louise Delorme, les atypiques, par leurs matériaux ou leur démarche, parmi lesquels se trouvent notamment Betty Goodwin et Lucie Robert. Un coin de l'exposition est enfin réservé aux livres d'artistes, avec notamment Océania, d'Irene F. Whittome, ou encore cette oeuvre de Louise Masson, Neuf vues, Amour, Calligraphie, Couple, Femme debout, Femme couchée, Jeu, Poème, Rencontre, Solitude, un bois gravé de 2003.

Le commissaire, Gilles Dagenais, a tenu à nommer cette exposition sous le titre Ces artistes qui impriment parce que les artistes qui font de l'estampe font souvent aussi de la peinture ou de la sculpture, par exemple. Mal aimée, considérée souvent à tort, peut-être à cause de ses exigences techniques, comme un artisanat plutôt qu'un art, l'estampe reprend ici, à juste titre, ses lettres de noblesse.

**

Correctif du 10 mai 2010: C'est bien Gilles Daigneault qui est le commissaire de l'exposition «Ces artistes qui impriment. Un regard sur l'estampe au Québec depuis 1980» présentée à la Grande bibliothèque. Il est aussi l'auteur de l'imposant catalogue de cette exposition.

Décomplexer l'estampe

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Photo : Pierre Perrault
Boxe 17 (2004), de Louise Delorme, impression numérique à jet d’encre sur chiffon. Collection de l’artiste.

À retenir

    Ces artistes qui impriment

    • Grande Bibliothèque, 475, boulevard de Maisonneuve Est et Centre d'archives de Montréal, 535, avenue Viger Est
    • Jusqu'au 3 octobre.

    Dessins

    • Maison de la culture Frontenac, 2550, rue Ontario Est
    • Jusqu'au 28 août.
Signe des temps? A-lors qu'on vante le croisement entre les disciplines, le transgenre artistique de notre époque, voici que les expositions «mono» se multiplient. Après le non-événement Peinture extrême et la Biennale de sculpture, c'est le tour de l'estampe et du dessin d'être montrés du doigt.

Des lignes, du sol au mur, se croisent et se décroisent. Les sections manquent de limpidité, malgré le bloc qui en marque le début. Bref, autant dans son design que dans sa division et son occupation de l'espace, l'exposition Ces artistes qui impriment déroute. Ou dévie, tant elle s'éloigne du truc didactique auquel on se serait attendu.

Cette expo, signée Gilles Daigneault, spécialiste de l'estampe, est tout de même couci-couça. Immense en nombre (98 artistes), elle est divisée en deux parties, l'une au Centre d'archives, l'autre à la Grande Bibliothèque, la noblesse de la première se démarquant par rapport à l'anonymat du sous-sol de la seconde, où sont condamnées les expos de la bibliothèque.

Si la confusion règne, elle est assumée. Le commissaire n'a pas voulu tomber dans «une certaine orthodoxie des techniques de l'estampe», comme il l'énonce. Il ne prétend pas signer le b.a.-ba de la gravure, mais plutôt une ode aux arts de l'impression, dans toute leur complexité, leur diversité, et même leur multidisciplinarité, si la chose se peut.

Le profane ne saisira peut-être pas les nuances entre un bois gravé et une gravure sur bois, ne verra pas la distance entre une sérigraphie et une eau-forte. Par contre, il comprendra que «ces artistes qui impriment» sont cela avant tout, des artistes (pas seulement des graveurs), et que la gravure est une affaire majeure.

Survol plus subjectif

Avec cette exposition, sous-titrée «Un regard de l'estampe au Québec depuis 1980», Gilles Daigneault repart d'où il s'était arrêté en 1981, au moment de La Gravure au Québec (1940-1980), publication dont il était le coauteur avec Ginette Deslauriers. Son nouveau survol est moins historique, beaucoup plus subjectif. Daigneault se permet un retour en arrière, avec une litho d'Albert Dumouchel, considéré comme le père de l'estampe québécoise, et consacre le gros de sa sélection aux années 2000.

Son découpage, qui parle peu d'évolution, personnalise davantage les manières de faire. Qu'il appartienne au groupe des «habitués» (Bougie, Gaucher, Donais) ou à celui des «atypiques» (Cozic, Goodwin, Paiement), chaque artiste a son style, son procédé. Les «frontières [sont] poreuses» et les classements vains, finalement. Les rapprochements, ou les oppositions, à la portée du néophyte sont dès lors formels, à l'instar du face-à-face entre les personnages en ombre de Louise Masson et ceux de Louis Delorme.

Dans ce brouhaha, il y a quand même quelques traits rouges. La démesure, certainement, est l'un d'eux. Le signe le plus évident est la stèle Esmeralda, la louve cartomancienne, un classique de Pierre Ayot qui ouvre le parcours à la Grande Bibliothèque. Un commentaire du commissaire pour saluer l'estampe autrement qu'en tant qu'art intimiste. Le chapitre dit des «branchés» permet sinon à Daigneault d'inclure l'impression numérique — la photo, pour ceux qui regardent vite.

Il y a une volonté de s'inscrire dans son temps, de mettre à jour les dicos de l'estampe. Voire de froisser les traditions, encore une fois. Car l'histoire de l'estampe (comme celle de toute discipline, remarquez) en est une de remises en question. Pour ce faire, le commissaire s'appuie sur des déclarations célèbres, qu'il a inscrites au sol, telle celle de June Wayne, fondatrice du Tamarind Workshop de Los Angeles: «Si ce que j'ai créé correspond à la définition de la gravure originale, tant mieux; sinon, c'est la définition qui manque d'ampleur et doit céder.»

Ceux qui dessinent

À la maison de la culture Frontenac, loin du glamour et des manifestions-événements, l'expo Dessins rassemble douze artistes. Douze noms qu'on associe autrement à la sculpture (Patrick Coutu, François Morelli), à la peinture (Max Wyse, Julie Ouellet), à la photo (Matthieu Gauvin)...

Le propos du commissaire Jean-Sébastien Denis, lui-même présent sur les murs, est tout aussi simple que le titre de l'expo. Le dessin est «formateur», il est la base de tout.

On se plaît bien à parcourir cette expo, qui tient en une salle, qui respire. C'est la légèreté de cet art, il faut croire. Les ensembles complexes ne manquent pas pour autant, comme la mosaïque en demi-cercle de Jean-François Lauda, où le gribouillis voisine la précision, la surface pleine le papier blanc. Le crayonnage, le griffonnage, le tracé, par le biais du graphite ou de l'encre, en couleur ou en noir, sur papier opaque ou fragile, la diversité est aussi matière à dessin.

***

Collaborateur du Devoir
" title="Boxe 17 (2004), de Louise Delorme, impression numérique à jet d’encre sur chiffon. Collection de l’artiste.
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" title="De la série Neuf vues: Femme debout (2003), de Louise Masson, bois gravé. Collection de BAnQ.
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mercredi 15 septembre 2010

The 2nd. Penang International Print Exhibition 2010


Heureuse d'y participer avec plusieurs de mes amis.....



The 2nd. Penang International Print Exhibition 2010
Exhibition Date: September 16th. To October 15th., 2010
Venue : 1. Penang State Art Gallery, Penang, Malaysia
2.Tuanku Fauziah Museum and Gallery, USM

Félicitations!

samedi 11 septembre 2010

Le comptoir d'estampes


Le Comptoir d’Estampes de Wégimont réunit plus d’un millier de gravures venues de tous les pays d’Europe, ainsi que du Québec et du Japon. Toutes les techniques y sont représentées, de l’eau forte à la lithographie, de l’infographie à l’héliogravure.
Il est né d’une volonté de démocratiser l’art actuel en en favorisant la diffusion grâce à l’estampe, art du multiple. Il résulte aussi d’un désir des responsables de la galerie de promouvoir cette forme d’art, qui permet une écriture artistique à nulle autre comparable. Car l’estampe actuelle est un formidable outil d’exploration formelle qui permet d’élargir le champ de la création et de l’ouvrir à toute une série de propositions nouvelles.
Les estampes présentes au Comptoir peuvent être consultées sur place à tout moment, sur simple rendez-vous (0477 38 98 35). Elles peuvent être achetées ou empruntées pour des expositions dans des lieux accessibles au public.

En cliquant sur les noms en grasses, vous pouvez visionner une œuvre. Cet aperçu sera régulièrement revu et mis à jour.



Artistes présents PDF Imprimer Envoyer

Les artistes du Comptoir d’Estampes :

ALMEIDA David
ALVAREZ MORAN Maria
ARNAIZ Doroteo
AUTHOM Pol
BABIC Dubravska
BARZIN Michel
BERTEMES Roger
BILQUIN Jean
BONMARIAGE Marie-France
BRACCHITA Sandro
BRONZE Manuella
BUCCIOLI Donata
BULATOVIC Emanuel
BUTKOVIC Josip
BRUCCULERI Anselmo
CALLEBAUT Nicole
CAULIER Joel
CHAUVIER Laurence
CLAUZEL Jacques
CLEEMPOEL Michel
COCK Liliane
COELHO Margarida
COLAUX Claire
CORBISIER Brigitte
CORBISIER Michèle
COULON Jean
CUNLIFFE Peter
CURREL Anthony
DACOS
DEBAAR Marc - Henry
DE BOLLE Francis
DECHENE Jean
DESFRERE Bernard
DEJACE Chantal
DELORME Danielle
DEWINT Roger
D’HERBAIS DE THUN Nicole
DIAMENTI Elisabetta
DOLS Jean
DUJARDIN Philippe
ESCOBAR Manuel
EYDAL Inguun
EYLENBOSCH Albertine
FASSEAUX Nicole
FECHIR Françoise
FRANCHIMONT Eric
GAUKEMA Annie
GHAILAN Hakim
GOFFIN Anne-Véronique
GRAAS Béatrice
GRODOS Dominique
HANSELAAR Marcelle
HARDY Chantal
HAVALESIDIS Angeliki
HEBLER Herman
HEISKANEN Outi
HUSQUINET Jean-Pierre
JAMAL Hakim
JENNEKENS Alberte
JONKMAN Wim
KEYMOLEN Julien
KOWALEWSKI Solange
KURZATKOWSKI Lukasz
LEDENT Ingrid
LENOIR Thierry
LGANA Jamal
MAMBOURG Claire
MASSY Christian
MAYER Marina
MINEUR Michel
NEHRING Beata
NIEMANN Patrick
OKADA Marie
OLSEN Héléna
ONDREJ Michalek
PACE Maria
PASTERNAK Maurice
PELLETIER Denise
POPIEL Andrzej
PRUVOT Cécile
RAUCH Suzanne
REGNIER Alain
ROCOURT Virginie
ROUILLIER Valérie
SADOWSKA Dominica
SATOSHI Ote
SCHUSELKA Elfi
SENELUK Walter
SILVA Henrique
SINGER HASLEY William
SLUSE Daniel
SOBOL WEJMAN Anna
SPINHAYER Ingrid
SUZUKI Shuichi
TAKAHASHI Yo
TAKINO Mari
THANNEN Jacques
TURCOTTE Francine
VAN AEL Peter
VAN DEN HEUVEL Hilde
VAN HOVE Mark
VAN WISSEN Romain
VANDER EECKEN Dirk
VANDEWEGHE Jan
VASSILIKIAN Alexandra
WATTY Werner
WELLING René
WESEL Thierry
WEYTS Saskia
WINANCE Alain
WISNIEWSKI Andrey
YASUYUKI Ueda
ZIMMER Patricia
ZOUNI Opy

Femme(s) & Créativité.


Revue d'Art et de Littérature, Musique

En juin 07 : Cahier de la
RAL,M n° 3: Femme(s) & Créativité.

350 pages, format 220x160mm, dos carré collé, illustrations en couleur.

34 auteurs : Véronique BUSSIÉ, Stéphanie SAUTENET, Rodica DRAGHINCESCU, Robert VITTON, Régis NIVELLE, Patrick CINTAS, Parviz ABOLGASSEMI, Olivia NITIS, Nadia-Cella POP, Mireille DISDERO, Marta ROLDAN, Marta CYWINSKA, Marie SAGAIE-DOUVE, María NICHITA, María José PALMA BORREGO, María Eugenia CASEIRO, Luminita URS, Livia DIAZ, Laetitia MARCUCCI, Kathy FERRÉ, Jean-Paul GAVARD-PERRET, Harmonie BOTELLA, Habiba DJANINE, Françoise HUPPERTZ, Ewa KOZLOVSKA, Ela GRZYBEK, Doina MIHAELA SAVA, Denise BERNHARDT, Denise PELLETIER, Daniela HUREZANU, Carmen VASCONES, Benoît PIVERT, Béatrice BONHOMME.

Préface de Marie SAGAIE-DOUVE. Conclusion de Daniela HUREZANU. Essais, récits, poésie. Beaucoup de femmes et quelques hommes. Le sommaire est significatif de l’ampleur du sujet :

I - Portraits : de femmes auteurs, de créatures (de femmes et d’hommes, personnages si on veut) et d’autoportraits.

II - Réflexions, situations : premier objet : la femme - deuxième objet : l’homme.
Salon de l’estampe contemporaine (hauts-de-seine - 92)
  • Date : -
  • Adresse : Espace Renoir, 27 rue Guy de Maupassant, 92500 Rueil malmaison plan
La Gravure Contemporaine à Rueil Malmaison
Des multiples incontournables.
XXVIème Salon de l’Estampe Contemporaine
Organisé par L’Association Graver Maintenant, le XXVIème Salon de l’Estampe Contemporaine se tiendra du 11 mars au 15 avril 2010 à l’Espace Renoir de Rueil-Malmaison et présentera au public et aux amateurs d’estampe une grande sélection d’œuvres récentes des membres de l’association ainsi que de leurs invitées.
Plus de 150 gravures toutes techniques confondues seront exposées, une exposition où la diversité des thèmes abordés rivalise toujours avec celle des techniques exploitées, un salon qui a pour but d’encourager et promouvoir la création de l’estampe contemporaine en France.
Un vernissage musical est prévu le jeudi 11 mars 2010 à 19h30.
Les prix décernés lors du salon sont :
Prix « Corot », dont l’objectif est de promouvoir un jeune ou un nouveau talent, récompensé par Arches-Antalis.
Prix « Graver Maintenant 2010», distinguant une des œuvres exposées.
Prix Joop Stoop 2010, sur des critères définis par le jury.
Prix Ateliers Moret-Aciérage Manonviller, mise en évidence d’une estampe en taille douce.
Prix Micro Plaisance, qui accompagne un artiste dans son développement Internet.
« Partita à 6 voix »
Des rythmes à multiples vibrations. (Eric : Six Variations en résonance)
Cette exposition réuni les lauréats des Salon de l’estampe 2008 et 2009 de l’association » Graver Maintenant ». L’exposition se tiendra du 11 mars au 15 avril 2010 à l’Ermitage à Rueil Malmaison.
Les artistes ont eu carte blanche pour présenter leurs travaux récents, leurs univers. Des œuvres personnelles d’une grande richesse et diversité.
6 démarches, 6 univers, 6 variations en résonance.

Brigitte Kernaléguen
Véronique Laurent Denieuil
Claire Le Chatelier
Juliette Mangenot
Isabel Mouttet
Denise Pelletier
Vernissage musical le jeudi 18 mars 2010 à 19h30

Carton 2001

photo

Biennale internationale de gravure d'Amadora

Exposition collective d'artistes du Québec et du Portugal du 3 au 26 mars 2001
Inauguration de l’exposition à la bibliothèque Gabrielle-Roy, 350, rue Saint-Joseph est, Québec
Musique et hors-d’œuvres à la galerie Engramme, 510, Côte d’Abraham, Québec

Engramme et l’Institut Canadien de Québec proposent la Biennale internationale de gravure d’Amadora "À l’aube du nouveau millénaire, l’espace qui nous sépare", une exposition collective sous la présidence d’honneur de Monsieur Fernao Perestrelo, consul honoraire du Portugal.

Lors de la "7ème Biennale internationale de gravure d’Amadora" qui s’est tenue au Portugal au printemps 2000, des artistes estampiers québécois, membres de l’atelier Engramme à Québec et de l’atelier Circulaire à Montréal, ont été invités à créer et à exposer des œuvres sur le thème "À l’aube du nouveau millénaire, l’espace qui nous sépare". Cette exposition d’estampes actuelles québécoises accompagne la venue à Québec des œuvres primées lors de six dernières biennales internationales de gravure d’Amadora, réalisées par des artistes Portugais dont plusieurs sont reconnus internationalement. Cette exposition est présentée en deux lieux différents, soit au centre d’expositions de la bibliothèque Gabrielle-Roy et à la galerie Engramme.

Artistes participants :
Artistes d’Engramme : Denise Blackburn, Jeanne de Chantal Coté, Pauline Hébert, Jean Pearson, Denise Pelletier, Monique Pourtalès, Anne-Marie Robert, Madeleine Samson, Chantal Séguin, Diane Thuot, Gilline Tran, Alain Antoine Turgeon, Bill Vincent
Artistes de l’Atelier Circulaire : Paul Cloutier, Isabelle Desjardins, Daniel Erban, Catherine Farish, Talleen Hacikyan, Lucie Jolicœur-Côté, Diane Jutras, Michel Lancelot, Todd Munro, Jacinthe Tétrault, Josette Trépanier, François Vincent.
Artistes primés lors des six dernières biennales : Carlos Hall, Alvarenga Marques, Jaime Marques, Teresa Pato, Vitor Pinhao, Paiva Raposo, Irene Ribeiro, Bartolomeu dos Santos, Marilia Vegas, Inez Wijnhorst.
Artistes présents sur les lieux de l’exposition :
Au centre d’exposition de la bibliothèque Gabrielle-Roy : les samedis et dimanches de 14 à 15h
À la galerie Engramme : les samedis et dimanches de 13h à 17h
Commissaire de l’exposition : Jeanne de Chantal Coté

Copyright © ENGRAMME 2001

PAS GRAVE : galerie Crous-Beaux-Arts

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le 21/11/2009 à 14:43, vu 1438 fois, 0 nombre de réactions
Info non vérifiée par la rédaction du Post.

EXposition du 27 octobre au 7 novembre 2009, de 14h à 20h
Gravures, dessins, livres objets,... à la galerie Crous Beaux-Arts,
11 rue des Beaux-arts, Paris (6e) M° St Gemain-des-Prés, Odéon, Mabillon.
Tous les jours des artistes du groupe sont présent sur place pour accueillir le public.

PAS GRAVE

PAS GRAVE est un groupe d'artistes à géométrie variable selon les projets.
Après le Print-fest d'Athènes en juin 2009, cette exposition réunit à Paris
des oeuvres de :

Dominique ALIADIÈRE,
Geira AOUESTAD-WOITIER
Hélène BELIN, Corie BIZOUARD,
Devorah BOXER, Adeline BRETON,
Catherine GILLET, Elsa MARC
Dominique MOINDRAUT
Denise PELLETIER, Muriel RIGAL,
Zanoarisoa RAJAONA

> télécharger le dossier de presse
(source Manifestampe)

Vernissage jeudi 29 octobre, 18h-21h

Horaires d'ouverture : tous les jours de 12h à 20h, le dimanche de 14h à 20h
en présence d'artistes de l'exposition.

Carton Cervantino

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Festival international de Cervantino 03

Copyright ©ENGRAMME 2009

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Exposition Éros/Thanatos

Exposition collective des membres d’Engramme (Québec) et du Belfast Print Workshop (Irlande du Nord) Éros / Thanatos, 24 juillet au 30 août 2009

Présenté au cœur de la saison estival, le projet Éros/Thanatos est issu d’une volonté des membres d’Engramme d’y exprimer un corpus d’œuvres thématiques en y injectant un important décorum dramatique. Le contenu du catalogue de l’exposition est narré dans un mode d’écriture théâtrale, alors que la configuration de la galerie, qui sera tout spécialement altérée en fonction de cet événement, alimente le dialogue symbolique entre ces deux figures mythologiques que sont Éros et Thanatos, véritable reflets des pulsions de vie et de mort.

Artistes participants :
Engramme : Céline Allard, Céline Blouin, Marianne Chevalier, Cynthia Dinan-Mitchell, Line Dubois, Odette Ducasse, Diane Fournier, Nathalie Giguère, Chantal Harvey, Jacques Hudon, Andrée Laliberté, France McNeil, Amélie Nadeau, Claude Michaud, Denise Pelletier, Sonia Pinaud, Sylvain Roy, Madeleine Samson, Nicole Simard, Diane Thuot, Pierette Tremblay, Katharina Trüb, Alain Antoine Turgeon, Christine Vallée, Lise Vézina.
Belfast Print Workshop : Ivan Armstrong, Majella Clancy, Robin Cordiner, Karen Daye Hutchinson, Anna Fitzsimons, Terry Gravett, Bill Hall, Struan Hamilton, Raymond Henshaw, Marilyn Kyle, Bronagh Lawson, Chen Jing Lin, Rachel Lonergan, Sarah Majury, James Millar, John Morris, Doris Rohr, Anushiya Sundralingam.

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Exposition La Parure

Collectif Engramme estampes, exposition "La Parure": 11 juin au 31 juillet 1999

"La Parure", une exposition collective regroupant des travaux des membres actifs.
Les paramètres structurant cette activité furent déterminés par les artistes participants, dans le cadre d’un projet de nature exploratoire en estampe. Chacune des œuvres a été produite expressément pour l’événement.
Les œuvres de Denise Blackburn, Line Dubois, Pauline Hébert, Michael Johnson, Gérard Lachaussée, Diane Marineau, France McNeil, Claude Michaud, Denise Pelletier, Monique Pourtalès, Madeleine Samson, Diane Thuot, Gilline Tran, Chanh Trung Truong et Bill Vincent énoncent autant de propositions sur ce thème, dont le traitement est surtout associé au corps, à travers le médium spécifique de l’estampe parfois associé à d’autres disciplines.
Chaque artiste explore cette notion dans la perspective de sa démarche artistique particulière.
Un catalogue, dont la préface est rédigée par Louise Sanfaçon, documente cette exposition.

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Exposition Côte à Côte

Exposition "Côte à Côte", à Anna Leonowens Gallery de Halifax, Nouvelle-Écosse, collectif Engramme avec Denise Blackburn, Jeanne de Chantal Côté, Noëlla Dionne, Richard Durand, Pauline Hébert, Michael Johnson, Claude Michaud, Jean Pearson, Denise Pelletier, Monique Pourtalès, Madeleine Samson, Diane Thuot, Gilline Tran, Chanh Trung Truong, Alain Antoine Turgeon, Bill Vincent
Du 25 février au 8 mars 1997

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Exposition Nombres d'Art

Exposition "Nombres d’Art", livres d’artistes, collectif Engramme avec Jeanne de Chantal Côté, Noëlla Dionne, Constance Fortier, Pauline Hébert, Michael Johnson, Luce Longpré, Claude Michaud, Jean Pearson, Dense Pelletier, Monique Pourtalès, Madeleine Samson, Diane Thuot, Gilline Tran, Chanh Trung Truong
Du 16 mai au 6 juin1997

Les livres présentés furent réalisés à partir de la répartition aléatoire de chiffres et leur traitement explore de multiples avenues. Jeanne de Chantal Côté collectionne les fœtus qu’expulse une icône virginale, Noëlla Dionne sonde les notions tertiaires, Constance Fortier propose un livre à palper, livre illisible aux gravures saturées d’engrammes, Pauline Hébert présente douze pages de poésie gestuelle et météorologique liée aux cycles mensuels, Michael Johnson cartographie des méandres qui convergent vers la dissolution et Luce Longpré propose quatre pages à effleurer, pièges sensoriels et plages de plaisirs. Avec Le Recueil de l’huître, Claude Michaud confirme des rumeurs abyssales, Jean Pearson présente une autobiographique qui traite d’exil existentiel, Denise Pelletier écarte les mâchoires des mises ente parenthèses patriarcales, Monique Pourtalès présente un essai hypergraphique infinitésimal sous forme d’objet métaphorique et Madeleine Samson commente l’aléatoire dissémination des samares. Avec Absolu nuptial, Diane Thuot ponctionne l’espace mental de la fiancée fondamentale, Gilline Tran associe portraits en bleu et cigares illisibles et Chanh Trung Truong collectionne les sécrétions d’un quotidien circulaire.

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Tambour d'eau 2000

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Exposition Denise Pelletier

Denise Pelletier estampes, exposition "Tambour d’eau" 20 octobre au 19 novembre 2000

L’univers poétique et métaphorique des œuvres de Denise Pelletier construit un espace esthétique discret, lieu de l’intime, de l’ultime, de l’être. Les mots sont par ailleurs indissociables de la démarche de l’artiste depuis quelques années : comme médium, comme signes, comme formes, reconstruits bride par bride afin d’en déployer les rythmes intérieurs, d’en dévoiler la pluralité des signes. Écriture de l’intériorité où l’on retrace une sensibilité "femmilière" unique. L’installation en estampe "Tambour d’eau" donne à voir des espaces de réflexion et de méditation.
"Tambour d’eau", c’est d’abord l’aboutissement d’une impulsion d’où naît un art sensoriellement aveugle, qui explore l’envers des choses, le caché. Le papier dans son immobilité atemporelle est témoin de l’entrecroisure de temps multiples à mes gestes de graveure. Mes bandeaux ascensionnels portent du temps – en effigie -. Mes bandeaux juxtaposés forment un paysage de la couleur de l’air après la pluie. Mon travail est répétitif, litanique même, un rituel qui me préoccupe –RUTHMOS-."
Denise Pelletier

Denise Pelletier a participé à plus de 115 expositions individuelles et collectives à travers le monde. Elle vit et travaille à Québec.

Copyright © Denise Pelletier ENGRAMME 2000

Parfum de cendres

ciel gris
disque rouge
feu insaisissable

figée dans cette brume
l'aubépine étouffe
le rosier à genoux

je tremble

Initiation

sur un vieux zinc j'ai tracé mes premiers sillons au burin
sensation étrange d'un bonheur trouvé
la crainte de briser l'outil, celle de l'inconnu
je dois m'abandonner au plaisir, dessiner, sillonner dans la lenteur
réchauffer la matrice avant d'inciser
sentir l'entaille, toucher l'éraflure
encrer, essuyer, imprimer
lire ses profondeurs

Rêve

laver ses mains

regarder se détacher les pétales translucides d'un vernis

glisser de fines pellicules d'encre nocturne

tomber des fragments d'une ardoise

rêver

de bouts de rubans épars