jeudi 25 février 2010

Collectif féministe international, commissaire Olivia Nitis



Implants amères
installation présentée en 2008 à la Anaïd Gallery de Bucarest, Roumanie par Denise Pelletier





Livre d'artiste




Implants amères
Livre d'artiste 2008 réalisé par Denise Pelletier 38.5cm h x 12cm l

mercredi 24 février 2010

Livre d'artiste



à pas d'elle ... réalisée par Denise Pelletier en 2007 39cm h x 13cm l

Gravure 2010




réalisée par Denise Pelletier matrice 15cm h x 11.5cm l papier 29cm h x 23cm l

Dessin




The Northern light
réalisé en 2008 par Denise Pelletier 56.5h x 30.5 l tech.mixtes
Présenté à la World Gallery of drawings Skopje Macedonia 2009/2010 voir le catalogue à http://issuu.com/osten/docs/sgc_2009/44
collection: Osten Gallery

Bouquet de pluie


Livre d'artiste

Collectif international de gravures miniatures



Collectif International présenté chez Engramme Centre de diffusion,Québec

Gravure



Trace de bonheur
Aquatinte, pointe sèche réalisée par Denise Pelletier, matrice 15cm x 15cm papier 29cm h x 23cm l

Dessins

lundi 22 février 2010

Texte : De coexistences et d’intériorité, l’idiolecte de Denise Pelletier

De coexistences et d’intériorité, l’idiolecte de Denise Pelletier
Dualité. C’est cette notion qui, dès l’abord de Pli et pluie de Denise Pelletier, m’apparaît avoir prépondérance sur toute autre. Mais d’une dualité qui se définirait par la rencontre de l’avers et du revers d’une même chose. De deux pôles, qui, bien plus que de s’opposer, se compléteraient, se feraient écho. Le plein coudoie ainsi le vide, le blanc fréquente le noir. La masse imposante et infrangible trouve résonance dans la ligne incisive et agitée, l’opacité, dans la transparence. Au cœur de cette apparente disparité, un fil d’Ariane : le mot. Il est la clé de voûte, la matière première de l’œuvre. Il est la source pérenne à laquelle la graveuse puise toute son inspiration.

Passages de textes, fragments de poèmes, extraits d’articles de journaux ou bribes de conversations attrapées dans le brouhaha d’une foule pressée et anonyme, l’artiste extirpe ainsi des locutions, qu’elle dépouille de leur peau primitive. Ces phrases, ces mots perdront en effet
leur sens originel pour devenir des mots souche, à partir desquels s’édifiera un langage graphique personnel. Des formes abstraites dotées de parole. Car les mots, noms communs ou noms sujets, même retirés de leur contexte, ne sont pas vides de sens; ils ne sont pas choisis pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils incarnent. Les mots pleins, germes d’images, matrices de sentiments. Les mots qui ne peuvent être que visuels. Consignés tout aussi instinctivement que subrepticement dans des cahiers destinés à cette fin, ils se soudent à d’autres vocables, recueillis de la même façon il y a des semaines, des mois, des années. Il aura fallu une sensibilité et une réceptivité artistique, celle de Denise Pelletier, pour que cette pluralité linguistique se fonde en une singularité langagière. Puissante et éloquente.

Paroles écrites, mots parlés et parlants prennent donc vie dans le silence de l’atelier. Silence et parole : dualité, complémentarité. La graveuse, comme beaucoup, voit son quotidien battre au rythme des verbes « se presser », « trimer », « planifier », « être à l’heure », « ne pas oublier ». Quand elle franchit le seuil de l’atelier, quand elle défie ainsi le temps, s’intériorise et cherche le silence dans cette atemporalité, génératrice de courts – mais ô combien chers – instants de sérénité, elle est au cœur du dualisme, elle le vit de l’intérieur : agitation versus arrêt.

Ici, dans cette thébaïde, baignant dans les mots porteurs de sens et faisant la sourde oreille aux verbes oppressants qui dictent nos vies, l’artiste élabore, de manière pulsionnelle, une suite d’œuvres. Des eaux-fortes et des aquatintes. Ici se détache une nouvelle dichotomie, celle qui cherche à s’établir entre l’esthétisme et l’intuitif, mais qui, au final, n’autorisera jamais le beau à l’emporter sur le viscéral. Car l’artiste laisse libre cours à cette folle et incoercible envie de dire, de verbaliser. Aller au bout de soi, au bout de ce qu’on ressent à travers ce qui a été dit, ce qui a été écrit. C’est en atelier que Denise Pelletier calme cette faim-calle, ce manque perpétuel de ce qui lui est nécessaire pour vivre : les mots. Jusqu’à la prochaine tourmente, jusqu’au prochain débordement, jusqu’à la prochaine urgence de créer. Alors, tout comme pour Pli et pluie, elle donnera naissance à des schèmes, à des calligraphies spontanées qui ne figurent dans aucun dictionnaire, qui ne sont issues d’aucune langue connue et qui entraînent celui ou celle qui y pose son regard dans les confins de l’âme, dans les profondeurs des sentiments, lui faisant goûter un peu de cette sérénité. Tout comme pour Pli et pluie, elle fera parler l’abstraction, comme autant de mots émanant de l’invisible, comme autant de perceptions, d’appels à l’esprit qui font s’opposer le fragile et l’imposant, le claire et le sombre, le pli qui casse et la pluie qui coule.

Par une intuition de la matière, par une sensualité de la forme, la graveuse commute (d’élément linguistique à élément visuel) et poétise le langage. Mais ce transcodage impressif n’est jamais statique. A contrario, il donne à voir un univers vibrant. Comme le son puissant d’un mot prononcé à voix haute. Peut-être cette force vibratoire s’installe-t-elle dès le premier geste créateur, dans la chorégraphie inhérente à l’exécution d’une eau-forte ou d’une aquatinte, où la gestique, très physique et répétitive, impose le mouvement, réfute toute inertie. Ou peut-être cette force vibratoire tient-elle de la dualité. Justement. Le tangible ne dialogue-t-il pas ici avec l’impalpable, l’intériorité avec l’expressif ? Ces antinomies – ces coexistences – ne forment-elles pas un tout parlant, qui, par-delà l’abstractionnisme, fait appel à ce que nous avons de plus commun, en s’adressant à notre humanité ? Et c’est peut-être au fond ce que l’artiste cherche à figurer, de par cette syntaxe, cette verve visuelle qui lui est propre : la nature humaine; à travers ses contradictions, dans ce qu’elle présente de plus complexe, dans ce qu’elle a de plus complet.


Marie Lachance
Avril 2005

Solo: Pli et pluie


Exposition Denise Pelletier

Denise Pelletier , exposition "Pli et pluie" 12 mars au 17 avril 2005

Denise Pelletier trace dans ses œuvres la marque de mots qu’elle accueille. Des mots de poètes glanés au fond des livres ou des paroles entendues qui voyagent dans les foules, sur la rue, dans le bus. Ces mots, elle les transcrit et en déploie le rythme dans "Pli et pluie", une série d’eaux-fortes. Parfois elle les récite et ils sont là, pour cogner le silence, comme des taches d’ombre sur un fond blanc. À d’autres moments, elle les voile ou même les efface, jusqu’à ce qu’ils se changent en silences.
Denise Pelletier pratique l’estampe depuis plus de dix ans. Son langage pictural, à la fois intuitif et formel, construit des espaces de réflexion et de vertige. Sur ce qu’elle appelle ses papiers mémoire, dont elle explore sans cesse la fragilité, elle traduit toujours avec justesse et sensibilité le temps qui passe ou qu’il fait, l’intimité et la lenteur.

Denise Pelletier a participé à plus de 115 expositions individuelles et collectives à travers le monde. Elle vit et travaille à Québec.

Copyright © Denise Pelletier ENGRAMME 2005



Pli et pluie par Denise Pelletier

Les mots sont là pour cogner le silence ….. prétextes à ma re-création….. les mots m’effleurent, me touchent, m’inspirent, m’enveloppent, m’enroulent et je crée…
Habitée de mots je caresse la plaque, je crée …

Là, sur le papier mémoire le dialogue entamé … je cherche la lenteur …

Avec pli et pluie je m’averse, m’orage de tous ces mots…. pour créer des signes de transparence en encre d’haleine, des taches d’ombres.

Collectif: Jeune Gravure Contemporaine



Fleur de novembre
aquatinte, pointe sèche réalisée par Denise Pelletier matrice 45cm h x 15cm l papier 57cm h x 31.5cm l

vendredi 19 février 2010

Liens à explorer

www.jeangrenier.com
http://www.denisepelletier.net/


http://www.felt-and-fiber-women.com/
http://texturesshapescolor.blogspot.com/
http://sophiecaronartsvisuels.blogspot.com/

http://adaleila.canalblog.com/archives/2010/10/17/19357682.html
http://www.engramme.ca/

http://www.artclue.net/olivia-nitis/
http://patioderecreo.over-blog.com/photo-361023-ma-machine--7-_jpg.html

http://www.lessedra.com/artistinfo.php?artistid=523

http://www.experimentalproject.ro/

http://salon.gravermaintenant.com/pages/page.htm

http://www.rueil-tv.com/web/c-1/v-455/salon_de_l-estampe.html

http://www.wegimontculture.be/index.php/comptoir-destampes

http://www.lepost.fr/article/2009/10/23/1755693_pas-grave.html

http://dianecharuest.blogspot.com/

http://symbolical-communication.blogspot.com/

http://www.catherine-gillet.com/

http://www.stephaniechalut.com/

http://www.france-info.com/chroniques-sortir-ecouter-voir-2007-11-28-sarcelles-capitale-mondiale-de-l-estampe-jusqu-au-9-decembre-43921-81-118.html

www.cmc.ro

http://www.louisewarren.com/biographie.html

http://www.festivalcervantino.gob.mx/fic09/node/170

http://www.interprint.su.ac.th/introduction.html

http://www.pascaleparrein.net/

http://www.estampe.be

http://web.mac.com/estampe/estampe.be/Actualites_de_l_estampe/Actualites_de_l_estampe.html
Actualités estampe.be

http://www.galerie-leizorovici.com/accueil_leizorovici.php?sid_caddie=de08ade59b4864a92650aa209f281f14

www.suecorr.com

ericdurant.art.free.fr

anneavanierdrussel.midiblogs.com

mercredi 17 février 2010

Gravure 2010



Archives des griffes

Aquatinte réalisée par Denise Pelletier matrice 45cm h x 15cm l papier 57cm h x 31.5cm l

Gravure 2008


Precious little:
aquatinte réalisée par Denise Pelletier
matrice 46cm h x 15cm l
papier 46cm h x 56cm l